Posted 11 déc. 2019

Les compétences en cybersécurité dans la bancassurance

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By Laurent Halimi

 

Avec la digitalisation massive des services bancaires et assuranciels, la sécurisation des données est primordiale pour le développement de l’activité. Une aubaine pour tout expert de la sécurité des systèmes informatiques.  Par Amandine Ascensio.


Dans la bancassurance, l’heure est à la digitalisation. C’est une opportunité pour les clients mais aussi pour les fraudeurs. Car, aujourd’hui, les échanges bancaires se font sur les Smartphones et la collecte de données personnelles devient un enjeu majeur. Conséquence : la cybersécurité constitue, pour le secteur des banques et assurances, une préoccupation majeure.


Des techniciens de haut niveau


Et pour offrir un service sûr, il faut embaucher des spécialistes. Ces derniers sont des techniciens de haut niveau. Car « travailler dans la cybersécurité demande de connaître soit les techniques de sécurités de développement, soit d’être un expert en réseau », résume Ludovic de Carcouët, dirigeant de la société de conseil en cybersécurité Digitemis. Autrement dit, soit on maîtrise les langages informatiques pour coder et sécuriser les applications et autres sites web, soit on sait repérer les failles des systèmes d’exploitation et installer des pare-feux aux bons endroits.   

    
Connaître la gestion de la sécurité


Autre compétence à faire valoir, la maîtrise de la gouvernance de la sécurité, c’est-à-dire de la connaissance des processus de réponses aux incidents. Il faut alors savoir instaurer des méthodes de gestion de la sécurité dans l’entreprise. Cela permet de pallier la faille du facteur humain, « premier élément exploité par les hackers », selon une étude du cabinet Xerfi. Avec l’émergence de solutions comme le cryptogramme dynamique ou l’authentification par biométrie, l’expert en cybersécurité devra aussi se tenir au courant incessamment des évolutions de la règlementation mais aussi des nouvelles technologies, en se formant. « La spécialisation intervient en fin de cursus pour les ingénieurs, mais on peut aussi se faire recruter à Bac +2, après une formation en alternance, indique Laurent Halimi, CEO du cabinet de recrutement Elitecyber group, spécialisé dans le recrutement cybersécurité et leader européen dans ce domaine. Dans ce marché de l’emploi prometteur, l’évolution professionnelle est rapide : en 4 ou 5 ans on peut faire passer son salaire de 35 000 € brut annuels pour un junior, à 60 000 € ».